“En 2022, vous déclariez : ‘Mais on se refuse à urbaniser la plaine agricole et la garrigue.’ Ces mots résonnent encore auprès des habitants de Marguerittes qui partagent cet attachement à notre patrimoine naturel. Pourtant, le projet de création d’un parc photovoltaïque de 8 hectares dans une zone boisée classée, impliquant la destruction de la colline du Montrodier, est en contradiction flagrante avec cet engagement.
Les résultats des micro-trottoir que vous avez réalisé sont sans appel : les habitants interrogés expriment massivement leur souhait de préserver l’âme de Marguerittes en tant que village et de conserver la ceinture verte qui l’entoure. Ils ne veulent pas d’un développement qui sacrifierait l’équilibre entre urbanisme, espaces naturels et qualité de vie.
La garrigue et la plaine agricole ne sont pas de simples espaces à exploiter : ce sont des symboles de notre identité, des havres pour la biodiversité, et un héritage pour les générations futures. Détruire ces zones pour répondre à des enjeux énergétiques, sans exploration sérieuse d’alternatives respectueuses de l’environnement, trahit la promesse que vous avez faite à nos concitoyens.
C’est pourquoi nous demandons avec insistance que vous refusiez de signer le permis de construire demandé par TotalEnergies. D’autres solutions existent, comme l’installation de panneaux photovoltaïques sur des surfaces déjà artificialisées (toitures, parkings, zones industrielles), qui respecteraient davantage l’âme de notre village et ses espaces naturels.
Nous, membres du collectif et habitants de Marguerittes, resterons mobilisés pour garantir que notre village conserve ce qui fait sa richesse : ses espaces naturels préservés, sa ceinture verte et son identité de village unique.”