Construction d'une centrale photovoltaïque de 8 hectares dans la zone de transition de la réserve de biosphère NATURA 2000 classé par l'UNESCO en 2015

La colline du Mont Rodier à MARGUERITTES est constituée de garrigues,  Elle est située dans la  zone de transition du PARC NATURA 2000 et constitue une réserve biosphère classé à l’UNESCO en 2015.

L’acceptation d’un tel projet à Marguerittes pourrait encourager d’autres communes voisines à suivre cet exemple. Cela pourrait conduire à une multiplication des centrales photovoltaïques dans la région, accentuant la pression sur la garrigue gardoise. 

Si chaque village décidait de créer sa propre centrale solaire, cela pourrait entraîner une fragmentation accrue des habitats naturels et un impact cumulatif significatif sur l’environnement.

Liste des communes concernées par le périmètre de la Réserve de biosphère des gorges du Gardon: Argilliers, Arpaillargues-et-Aureilhac, Blauzac, Bourdic, Bezouce, Cabrières, Castillon-du-Gard, Collias, La Calmette, Dions, Garrigues-Sainte-Eulalie, Lédenon, Marguerittes, Nîmes, Poulx, Remoulins, Sainte-Anastasie, Saint-Bonnet-du-Gard, Saint-Chaptes, Saint-Gervasy, Saint-Hilaire-d’Ozilhan, Saint-Maximin, Sanilhac-Sagriès, Sernhac, Uzès, Vers-Pont-du-Gard

La Réserve de biosphère des gorges du Gardon, située dans le département du Gard en Occitanie, a été reconnue par l’UNESCO en juin 2015. Cette réserve s’étend sur plus de 45 000 hectares et englobe 26 communes, dont certaines villes importantes comme Uzès et Nîmes. Elle est gérée par le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG) et fait partie du réseau mondial des réserves de biosphère.
 
Les réserves de biosphère sont organisées en trois zones principales :
1.Le cœur : une zone centrale de protection stricte qui couvre environ 7 800 hectares dans les gorges du Gardon.
2.La zone tampon : une zone intermédiaire de 13 900 hectares qui entoure la zone centrale et permet des activités humaines limitées compatibles avec la conservation.
3.L’aire de transition : la plus grande zone, s’étendant sur 23 800 hectares, où les activités humaines sont plus intensives, mais doivent rester durables et respectueuses de l’environnement.
 
L’aire de transition est donc un espace où les interactions entre l’homme et la nature sont encouragées dans une optique de développement durable. Elle inclut des zones agricoles, des villages, ainsi que des infrastructures touristiques et économiques. Ce modèle permet d’intégrer la conservation de la biodiversité avec les besoins socio-économiques locaux, tout en favorisant un équilibre entre la protection des écosystèmes et le développement humain.
Dans cette région, l’accent est mis sur la préservation des paysages méditerranéens typiques, tels que les garrigues et les forêts de chênes verts (yeuseraies), ainsi que sur la protection d’espèces emblématiques comme l’aigle de Bonelli et le vautour percnoptère.

À ce jour, les services du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon nous répondent ne pas avoir été saisis pour délivrer un avis concernant la création de 8 hectares de panneaux photovoltaïques sur cette zone protégée.

Une fois encore nous indiquons nos sources et les documents officielles

Complement d'information issue du DOCOB

Le document officiel DOCOB