Lorsqu’un élu de la mairie exerce une censure sur un groupe Facebook local dont il est administrateur, cela soulève des questions importantes sur la transparence, la liberté d’expression et l’éthique. Si le groupe en question est un espace public ou semi-public où les citoyens échangent des idées, s’informent et débattent, l’intervention de l’élu peut être perçue comme un conflit d’intérêts ou une tentative de contrôle de l’information.
Le fait qu’un élu de la municipalité soit administrateur d’un groupe Facebook local comme “T’es de Marguerittes” soulève des préoccupations légitimes en matière de conflit d’intérêts. Lorsque quelqu’un qui détient un pouvoir politique local administre un espace public d’échange, il existe un risque que sa position soit utilisée pour influencer ou contrôler les discussions d’une manière qui favorise ses propres intérêts ou ceux de l’administration municipale.
Un tel conflit d’intérêts peut nuire à la transparence et à la liberté d’expression, car les membres du groupe peuvent hésiter à partager des critiques ou des opinions divergentes par crainte de censure ou de répercussions. L’impartialité de la modération est essentielle pour que le groupe reste un espace où les citoyens peuvent échanger librement, sans pression politique.
Pour atténuer ce risque, des règles de gouvernance claires et transparentes devraient être mises en place, et l’administration du groupe pourrait être confiée à des personnes indépendantes de la mairie. Cela garantirait que le groupe reste un lieu de discussion ouvert et respectueux, tout en réduisant les soupçons de partialité ou de manipulation.
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“Toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature a influencer l’exercice impartial d’une fonction“