Cet extrait d’interview date de 2020…Remi Nicolas est alors candidat aux élections municipales, il s’exprime sur les inondations liées au Canabou et explique qu’un travail est à mener pour éviter les crues du ruisseau.

 Il précisé “nous nous devront d’avoir une action”.

Nous sommes en 2024 et en regard des menaces croissantes, une densification sans commune mesure et la prévision d’une crue centennale qui menace notre village, aucune action pour nous protéger n’a été entreprise.

La seule réponse qui est faite aujourd’hui est “c’est pas nous” c’est le PAPI 3 (programme d’action et de prévention des inondations). Le Papi 3 est orienté en fonction des directives des municipalités, au demeurant, la notre n’a pas agit en ce sens. La concertation pour le PAPI n’a même pas été communiqué d’autre communes l’ont fait sur les réseau sociaux et leur site web auprès de leur population comme Langlade, Milhaud…


Crédit : Emission Un P’tit moment avec : Patrick recevait Rémi Nicolas:  https://fb.watch/rsA0d3S-K0/

D’après les témoinages des Marguerittois, les eaux du Canabou provenant des garrigues traversant la cité de Marguerittes ont été freinées par le pont de la rue du Canabou, le pont de la rue Vincent et le pont de la voie ferrée. Ces trois ponts ont constitués un goulot d’étranglement et provoqué un écoulement turbulent vers le Sud du vieux village, le cimetière et surtout la gare par trois directions principales: avenue Géneset-rue du Canabou, rue Vincent et avenue des Galoubets.

La voie ferrée a endigué les eaux pluviales, les rues se transformant en un immense « lac ». L’eau a atteint plus de 1,50 mètre de hauteur devant la gare. La masse d’eau s’est engouffrée sous le pont de la voie ferrée et à un moment, un mur près de l’imprimerie, rue de la Camargue, formant barrage a cédé. Les flots d’eau et de boues se sont trouvés libérés et se sont échappés vers le chemin de Rodilhan.

Suite à la chute de ce mur, les eaux ont continué à ruisseler le long de la voie ferrée vers la déviation de Marguerittes provoquant une nouvelle accumulation d’eau qui s’est vidé petit à petit vers le lit du Bastardet, affluent duu Vistre.
La place de la Victoire a reçu non seulement les eaux du Canabou, mais aussi les eaux venant de la rue Daudet et des sources jaillissantes des trottoirs. Rappellons que cette place était appellée autrefois boulevard du Cannier, car subsistèrent à cet endroit des cannes et des roseaux attestant la présence d’une zone marécageuse ou d’une source.

A retenir:

Nous demandons, dans l’interêt de l’ensemble des habitants dont les biens et les personnes sont menacés, que la municipalité fasse entreprendre au plus vite des travaux de sécurisation de notre ville pour nous prévenir de la crue centennale.

La municipalité a depuis longtemps connaissance des conséquences d’une crue centennale notamment aggravée par les constructions sur des zones inondables comme Peyrouse, Mezeirac et ailleurs.

La responsabilité de la municipalité serait inévitablement recherchée dès l’instant ou la protection des biens et des personnes ne serait pas assurée.

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