Plus que jamais le flyer de Nim’ALABRI que nous avons reçu dans nos boites aux lettres n’a été de circonstance !
Les récents événements nous ont montré à quel point notre département était encore sensibles aux phénomènes météorologiques.
La métropole nous prévient et c’est louable afin que nous nous protégions, mais en amont que fait la municipalité pour éviter la catastrophe ?
Récemment en conseil municipal, le Maire affirmait sa volonté d’urbaniser la plaine de Peyrouse, allant jusqu’à préciser qu’il ferait déplacer la zone de captage des eaux pour arriver à ses fins en urbanisant et en densifiant.
La plaine de Peyrouse reste une des rare poche de notre village à permettre la rétention d’eau, surtout pour notre quartier.
La construire, même avec des bassins de rétention permettra-t elle de compenser l’imperméabilisation des sols?
Du point de vue légal et administratif, les projets sont peut être en règle, mais le sont-ils avec la population et le risque qu’ils font prendre à vouloir à toute fin urbaniser et densifier notre village?
voici certaines questions à poser :
– Quelles sont les constructions possibles en zone rouge, le Maire indique la faisabilité en dépit de ce qui est indiqué dans le PPRI ? Nous comprenons que le décret de 2019 assoupli les PPRI et les règles de construction dans les zones soumises à un aléas fort si les constructions s’inscrivent dans le cadre du renouvellement urbain, ou dans les dents creuses, mais il existe des règles et des devoirs pour protéger les logements existants, qu’elles sont ces règles ?
– Que doit faire la Mairie pour éviter, en densifiant la ville d’aggraver globalement le risque d’inondation ?
– En cas d’inondation malgré les protections de NIMALABRI préconisées et puisque les conditions initiales ont changées par rapport au PPRI, qui est responsable ?
– Plusieurs habitations nouvelles (elles sont au nombre de cinq), dans notre quartier, n’ont pas respectées leurs permis de construire et n’ont pas créées de zone de rétention d’eau en créent des bassins de 55 centimètres de profondeur comme il leur a été demandé.
Leur attitude met ainsi en risque de nombreuses habitations voisine, que faire ?
Pour aller plus loin...
Les opérations de renouvellement urbain qui réduisent la vulnérabilité sont conçues au regard des bénéfices attendus et doivent notamment aborder les sujétions suivantes :
augmenter la sécurité des populations exposées ;
réduire le coût des dommages ;
raccourcir le délai de retour à la normale ;
permettre l’autonomie des habitants durant les inondations ;
permettre des conditions d’accès et d’évacuation des populations faciles et adaptées ;
garantir, dans la mesure du possible, la disponibilité des réseaux (transport, électricité, gaz, téléphone, etc.) (réseaux hors d’eau) ;
garantir le bon fonctionnement des services de secours (pompiers, police, etc.) en ne les installant pas dans des zones à risque ;
éviter l’implantation d’établissements sensibles (maisons de retraites, etc.) en zone inondable, pour éviter des évacuations complexes ;
éviter l’ implantation d’ installations pouvant engendrer des pollutions importantes ou des risques pour la santé en cas d’inondation ;
partager la culture du risque, afin de maintenir la résilience du quartier dans la durée.
En conclusion
Nous avons vu que certaines préconisations portées par le PPRI et le décret de 2019 n’avaient pas été observées dans l’étude de la construction de Peyrouse, le Maire ayant du annuler le permis sous l’injonction de la préfecture, notamment en raison de la pollution de la zone de captage.
Nous constatons que de nouvelles constructions ne respectent pas leurs permis de construire en matière de bassins de rétention d’eau.
Devons nous être inquiet sur la pérennité de nos habitations?