Il ne restera bientôt plus que la façade de la Grange Magne qui fait partie du patrimoine de notre village. La destruction de cette construction fera place à un immeuble de logements sociaux.

Ainsi, le passé s’efface et un avenir emprunt de doutes et bien peu prometteur s’ouvre devant nous. 

Cette grange aurait pu devenir un lieu culturel incontournable, une galerie de commerçants, un marché couvert, un lieu de vie pour tous, une maison, des associations…

Les terrains de tennis du centre ville vont, eux aussi, disparaitre pour laisser place à des immeubles…

A la place de l’Escale, qui sera rasée, des logements sociaux.

Au rond point de Super U seront édifiés des immeubles, une perspective bien peu agréable pour ceux qui y seront logés.

Au Parc Magne, à la gare, à Peyrouse et partout ailleurs ou ce sera possible préemptés, expropriés, nos biens, notre patrimoine, viennent nourrir l’appétit démesurée des promoteurs à qui la mairie à confié les clés.

Le centre ville se meurt, à l’image de notre marché provençal qui faisait encore il y a quelques années le bonheur de tant de monde. Aujourd’hui en voie de désertification, les marchands préfèrent s’installer ailleurs…

Le projet de construction du village des solidarités qui ne semble pas si solidaire qu’il n’y parait, entre pollution de la nappe phréatique et augmentation du risque d’inondation vient d’être annulé.

 Le maire a finalement décidé de retirer son permis sous l’injonction de la préfecture qui demandait une mise en conformité en regard des contraintes d’une étude hydrologique que la SPL Agate, la maitrise d’ouvrage, n’avait pas su ou voulu gérer.

Un second permis est certainement en cours. Les frais inhérents seront sans doute à la charge du contribuable.

Une maison des solidarités sans grande nouveautés d’ailleurs, pas vraiment de services innovants mais le déplacement des structures déjà existantes. (CCAS Escale)

Sept millions d’euros nous dit-on pour un simple regroupement de service. 

Nous n’y verront même pas une maison de santé comme nous l’appelons de tous nos voeux, elle ne fait pas parti du projet. La santé est pourtant la première des solidarités.

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