Mixité sociale et générationnelle

La mairie estime qu’il n’y a pas suffisamment de mixité sociale à Marguerittes.

Pourtant les chiffres de l’Insee sont clairs et invitent à contredire ce postulat puisqu’avec 8564 habitants et des revenus médians de 21 320 euros (environ 1776 euros par mois) ajouté à un taux de chômage de 11,7 %, notre commune n’est pas des mieux lotie.

Nous pourrions intuitivement dire que Marguerittes n’est pas une ville riche, et que la mixité sociale est un fait !  

Pourtant il semblerait que nous allions vivre un accroissement sans précédent de notre population, avec un apport important de personnes ayant peu ou pas de revenus, vivant des minima sociaux, et provenant, pour sa grande majorité, des quartiers sensibles de Nîmes.

Dans le rapport de l’ANRU (lien ci-dessous) il est demandé à Marguerittes la construction de 200 logements sociaux pour loger les habitants provenant des quartiers en démolition dans Nîmes, Pissevin, Richard Wagner, Chemin bas et Mas de Mingue.

Dans le PADD le document qui est sur le site Marguerittes 2035 et qui “dessine notre avenir”, ces chiffres ne sont pas contredits, il est même évoqué 300 logements sociaux (lien PADD).

Pourtant, si l’on considère les nouvelles directives du gouvernement concernant la loi SRU précisées annoncé dans le discours de politique générale de Gabriel Attal indique que la dans la proportion des 25 % de logement social doit désormais être inclus le logement intermédiaire dévolu aux classes moyennes “hautes”.

Gabriel Attal a annoncé, l’intégration du logement intermédiaire dévolu aux classes moyennes « hautes » dans le contingent obligatoire de HLM assigné aux communes. Le nouveau premier ministre a également promis un « choc d’offres ».

Un collectif de 23 maires dans le gare se dresse contre cette loi par éviter de faire de leur villes et villages des ghettos !  lire l’article ( Marguerittes fait elle partie de ce collectif ?)